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Trois
« Histoires Comme Ça », où l’on retrouve le plaisir
et la pétillance de ces conteurs africains qui ne peuvent s’empêcher
de rire ou de trembler à leurs propres récits, et chez qui le geste
est plus important que le mot.
Leurs
mains-oiseaux, mi-jeu d’enfant, mi-envoûtement magique, enluminent
l’histoire et en décuplent la poésie et l’étrange. D’un pot
de terre ou d’un morceau de bois, ils font jaillir une musique qui
est celle de la terre brûlante, du danger tapi dans les hautes
herbes, de la lancinante crécelle des grillons, de la chaleur
épaisse après la pluie.
Dans
un décor fait de plaquettes de bois, comme un jeu de construction
géant, la musique, les mains, les images et même le silence
parlent.
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